Elle est née en Belgique en 1978, avant de rentrer au Burundi, cinq ans plus tard. Elle y mène une enfance paisible et colorée et ne quitte à nouveau son pays que peu avant octobre 1993 pour faire ses études en France d’abord, où elle obtient un baccalauréat littéraire, et au Kenya ensuite, où elle poursuit des études en relations internationales. Bilingue (français, anglais), elle travaille comme journaliste au Burundi, puis en Ouganda où elle est consultante experte en communication pour les Nations unies.
Rentrée récemment au Burundi, dont les parfums et la terre la hantent jour et nuit, Ketty Nivyabandi écrit et partage ses textes, à travers le collectif d’art Maoni. Elle publie aussi ses poèmes dans le journal Iwacu. Avec un autre jeune écrivain, elle fonde et coordonne le premier café littéraire burundais au sein de l’Association des écrivains du Burundi. Le café littéraire porte le nom de Samandari, un personnage légendaire de la tradition orale burundaise. Le Samandari se tient chaque semaine dans la bibliothèque du Centre burundais pour la lecture et l’action culturelle (CEBULAC) ; il réunit une nouvelle génération d’écrivains, de poètes, de «slammeurs», de conteurs et de dramaturges autour de leurs textes: un souffle nouveau pour la littérature au Burundi. Ketty Nivyabandi travaille actuellement sur un recueil de poèmes, largement inspiré par son pays, le Burundi.